Réunion du Collectif d’Animation du jeudi 14 avril 2014

Compte-rendu de la réunion du Collectif d’Animation du jeudi 14 avril 2014Présents : Colette Boudou, Danielle Nadal, Ariane Tichit, Pascal Tellier, Hervé Le Bail, Geneviève Binet, Gingkyo Recorbet, Jean-Michel Bartin, Pierrette Boyer.

Excusés : Fabienne Juillard, Astrid Ursem, Hervé Torregrosa.

 I- Collaboration avec la Fac (dans les domaines de la communication et de l’évaluation).

 Ariane Tichit, maître de conférences en économie à l’Université d’Auvergne, et intéressée par le sujet des MLC depuis les journées de Lyon en 2011, a rédigé un projet de recherche sur les monnaies complémentaires et leurs impacts. Elle a constitué un petit groupe de travail local autour de ce projet (2 du laboratoire CERDI à l’Université d’Auvergne, 1 de l’école de commerce de Clermont, et Jérôme Blanc de Triangle, université de Lyon 2).

Par ailleurs, elle a vu passer un appel à projet du Conseil Régional d’Auvergne : il s’agit de financer un projet d’innovation sociale « recherche-action » ; voici un extrait de la présentation de cet appel :

« L’appel à projets de recherche-action dans le champ de l’innovation sociale vise à promouvoir des programmes de recherche reposant sur un partenariat étroit entre laboratoires de recherche d’une part et acteurs de terrain auvergnats (acteurs de l’ESS, associations, collectivités, entreprises et leur groupement, etc.) d’autre part.

(…)Au terme de la recherche-action, il est attendu des partenaires chercheurs la production de livrables concrets que les acteurs pourront directement s’approprier et faire suivre d’effet pour leurs actions.

L’innovation sociale est une réponse nouvelle mise en place pour résoudre un questionnement autour d’un besoin social, non ou mal satisfait. Son objectif général consiste à favoriser le mieux-être des individus et/ou des groupes d’individus (territoires, associations, entreprises…) dans une dimension de développement durable.»

Donc les chercheurs doivent répondre à une demande d’un acteur de terrain ; ce serait bien sûr l’ADML 63 et il faut que nous remplissions ensemble le dossier de candidature.

Le sujet serait : « sur quoi, comment communiquer ? »

La méthode serait : mener des enquêtes sur la population locale sur les représentations.

La durée : elle peut s’étaler sur trois ans, ce qui permettra de voir comment les représentations évoluent.

Les moyens : les 4 chercheurs + une cinquième à la faculté de Droit, qui a besoin de faire travailler de septembre à décembre ses étudiants en master 1 de droit des Affaires Sanitaires et Sociales sur la technique des enquêtes, et pour une fois ce serait sur une enquête non fictive. 50 étudiants pour une enquête sur 500 personnes, jusqu’à la saisie et l’exploitation.

On peut demander un financement jusqu’à 35.000 euros ; ce budget peut permettre de financer les frais de déplacement, l’achat d’un ordinateur, des photocopies, et même la rétribution des enquêteurs (qui ne seraient pas tous étudiants ; ceux-ci ne peuvent guère se déplacer en dehors de Clermont).

Le chercheur de l’école de commerce fait des cartes.

Le calendrier :

 septembre-décembre 2014 : enquête sur les représentations (sur la monnaie et sur la monnaie locale.

à partir de janvier 2015 : mise au point de la communication en fonctions des résultats de l’enquête.

 Remarques de l’assemblée :

faire venir des étudiants en communication là où nous « communiquons » pour qu’ils évaluent nos méthodes

il n’existe aucune étude en France sur les repréentations des monnaies locales, par contre il y en a eu beaucoup lors du passage du franc à l’euro.

Faire repasser le même questionnaire en septembre 2015 pour voir ce qui a bougé

-peut-être se fabriquer des indicateurs (qu’est-ce qu’on apporte, quelle est notre utilité sociale?)

dans le premier questionnaire, demander d’abord comment les gens dépensent leur argent (état de leurs comportements d’achat)

première synthèse en décembre 2014 : avec participation d’étudiants en statistique ?

représentantes de l’ADML 63 dans ce projet : Danielle Nadal et Pierrette Boyer.

 II- D’une AG à l’autre : qu’est-ce qui est décidé, qu’est-ce qu’il reste à faire ?

1)           le questionnaire aux prestataires  peut être considéré comme achevé. Il suffit de le compléter avec des suggestions de réponses possibles, qui avaient déjà été préparées par le groupe de travail.

Par contre le processus et les critères d’agrément ne sont pas encore très nets. A peaufiner plus tard.

 2)           fonctionnement :

la fonte : on n’en veut pas (pour l’instant).

La reconversion : pour les prestataires, on n’a pas fixé le taux exact ; pour les utilisateurs,la réponse est  encore à discuter.

On va contacter la Banque Postale pour qu’on puisse faire des dépôts d’euros localement. Pour le change, ce ne sera pas dans une banque, mais dans nos comptoirs.

Quant à l’usage des fonds de garantie, nous ne pouvons qu’attendre au stade où nous en sommes.

 3)           règlement intérieur :

Il faut s’en préoccuper de nouveau. En particulier, une organisation étendue sur un large territoire demande que les groupes locaux aient une vraie autonomie et puissent participer aux décisions importantes sans avoir à se déplacer à Clermont-Ferrand.

 4)           édition des billets :

Un nouveau communiqué de presse sera envoyé par Pascal pour ranimer l’appel à contribution graphique, qui n’a eu aucun succès pour l’instant. Peut-être les gens n’ont-ils pas compris qu’il ne s’agissait que d’envoyer une « idée » de graphisme, et pas quelque chose d’achevé ?

Il faut aussi une devise sur les billets, si l’on veut souligner que cette monnaie repose sur des valeurs.

 III- Groupes de travail entre les deux AG.

 Au nombre de 6. En pièce jointe à ce compte-rendu, avec les adresses mail et le téléphone des responsables. A envoyer à chaque adhérent, car l’expérience confirme qu’il n’y a pas besoin d’être nommément au collectif d’animation pour s’intéresser à tel ou tel aspect de la construction de la Doume.

 IV- Autres projets :

participation aux deux festivals de films engagés

toujours une grande activité du groupe d’Issoire-Sauxillanges

participation à la foire Humus (on a besoin de volontaires ; c’est Colette et Clément qui installeront le stand)

présentation du projet au Centre d’Ailleurs le 19 juillet lors du passage de l’Alter-tour

pas de nouvelles du festival des alternatives de Saint-Priest et le festival « Changeons d’Art/gens »des Indignés risque fort d’être renvoyé en septembre à Clermont vu le changement de municipalité à Beaumont

festival de la transition du printemps 2015 : le collectif, fort de nombreuses associations, continue de se retrouver régulièrement pour le préparer, même si le nombre de présents diminue. Le nom est trouvé : Alternatidômes. Prochaine réunion le vendredi 16 mai centre Jean Richepin salle 1. à 18h30.

 V -Partenariats avec les autres associations :

Pour l’instant il n’y en a guère qu’avec les associations à vocation sociale (Chôm’actif, AC!) ; envisager des partenariats avec les réseaux de producteurs existants (genre « la Jonquille », « Des Métiers et des Hommes »…?)

Les AMAPS : il vaut mieux s’adresser aux clients qu’aux producteurs, qui risquent de ne pas voir leur intérêt dans une MLC.

Idée : arriver d’ici septembre à lister puis contacter des associations pour les regrouper comme experts référents pour aider les prestataires à relever leurs défis et pour animer des réunions.

 VI- Discussions du réseau des MLC de France avec les instances gouvernementales.

 Il s’agissait d’intégrer en tout hâte un amendement sur les monnaies locales dans un projet de loi sur l’ESS qu’il était prévu de faire voter en Juin, d’où un questionnaire envoyé à toutes les MLC , la formation d’un groupe d’experts dit « groupe Ressources » et une convocation urgente à Bercy pour éclaicir juridiquement le statut des MLC. Les MLC de notre réseau (il y avait aussi les MLC de collectivités régionales ) ont été représentées par  l’Abeille, la Mesure, le Sol-Violette, le Galléco. (l’Eusko était pressenti mais n’a pu envoyer personne). Evidemment tout le monde regrette que la précipitation imposée par les dates du gouvernement n’ait pas permis de réfléchir collectivement aux enjeux, qui vont déterminer notre degré de liberté. Pour l’instant rien de décidé, les discussions vont se poursuivre.

 VII- Déclaration de l’ADML 63 comme association d’intérêt général.

Cela permet de déclarer son adhésion et ses déplacements au titre de crédit d’impôt.

Danielle et Astrid feront le nécessaire.

 Prochaines réunions :

centre Jean Richepin (pour les CA)

le jeudi 22 mai 2014 de 18 h 30 à 22 h 30

le jeudi 5 juin 2014 de 18 h 30 à 22 h 30

le jeudi 26 juin 2014 de 18 h 30 à 22 h30

 

ainsi que la salle Poly à Montferrand (pour l’AG)

le samedi 14 juin de 17 h 15 à 22 h

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