Pourquoi ?

Vous êtes un particulier, vous adhérez à la doume ?

  • Vous soutenez les pro de votre territoire.
  • Vous savez que le prestataire a signé une Charte qui traduit ses engagements sociaux et écologiques.
  • Vous doublez le pouvoir de votre argent : si vous convertissez 100€, nous les plaçons dans une banque éthique (La Nef et le Crédit Coopératif) qui soutient les projets vertueux de notre territoire et vous avez 100d à utiliser chez nos prestataires.
  • Vous montrez votre attachement à la vitalité du territoire, à l’écologie, aux petits commerces…
  • Vous sortez votre argent des banques (97% de l’argent en circulation dans le monde sert à la spéculation)

Vous êtes un professionnel, vous adhérez à la doume ?

  • Vous affirmez vos valeurs sociales et  écologiques..
  • Vous vous faites connaître des consommateurs à travers notre site.
  • Vous appartenez à un réseau de professionnels.
  • Vous pouvez faire appel à votre monnaie en cas de difficultés ou de projet de développement.

Quelques objections entendues ici ou là…

Je vais rarement au supermarché ; pour l’alimentaire, je vais sur les marchés, et je choisis les producteurs que je connais. Mes euros ont autant d’utilité que les doumes !

R : Oui, mais l’euro que vous donnez, êtes-vous sûr de ce qu’il va devenir ? Si c’est une doume, vous savez que le professionnel (et ses salariés s’ils l’acceptent) va essayer tant qu’il peut de la dépenser dans le réseau et que la ressourcerie, l’épicerie, la coiffeuse, le thérapeute qui ont de bonnes pratiques vont à leur tour en profiter, et ainsi de suite.

En fait, la doume ne crée pas d’emploi, c’est seulement une association de professionnels déjà installés.

R : Avez-vous remarqué que de plus en plus de jeunes gens,  rebutés par les méthodes managériales et le manque de responsabilité environnementale des entreprises, créent leur propre activité pour respecter les valeurs qui leur sont chères ? Ce sont eux qui viennent frapper à la porte de la doume, car ils savent qu’ils y trouveront une reconnaissance, une visibilité, une clientèle. C’est un bon départ pour eux !

D’autre part, en cherchant à fluidifier la circulation de la doume, les bénévoles repèrent les filières incomplètes et ils travaillent avec des partenaires associatifs ou institutionnels pour les reconstituer, et donc à terme, vont créer des emplois utiles, même si le processus demande quelques années.

«  Voilà nos paradis… pas fiscaux ! »

Moi, ce que je vois, c’est que pour avoir une doume il faut un euro. Un euro qui sera évidemment déposé dans une banque, et on revient au point de départ : euro = mondialisation, spéculation, inégalités ! Rien d’alternatif là-dedans !

R : Ah oui, mais pas n’importe quelle banque ! Nous  avons mis une partie de notre compte de nantissement à la NEF, et une autre partie au Crédit Coopératif, deux banques qui entrent parfaitement dans nos critères. Elles vont faire à notre place les bons investissements qui nous plaisent. 

Mais, cerise sur le gâteau, notre compte étant devenu stable depuis plusieurs années, nous nous permettons d’en prélever pour investir nous-mêmes des prêts à taux zéro aux entreprises naissantes, choisies pour leur réponse à l’intérêt général, ou des parts sociales dans des fondations comme Terre de Liens, des magasins coopératifs ou citoyens, des SCIC comme Combrailles Durables et Toi et Toits, un projet de laverie de contenants en verre… Plus de 50 000 € ont déjà été ainsi mis au service de l’économie locale et responsable (08/2022) !

« Chaque doume que vous convertissez sert deux fois ! »

Si pour avoir une doume il faut un euro, et vu le surcoût des produits locaux et bio, la doume ne sera réservée qu’aux  bobos ou retraités bien à l’aise.

R : C’est exactement le genre de problème que se pose l’association, qui a écrit dans sa charte « mettre la qualité à la portée de tous ». Pas facile mais on trouve des moyens !

– orienter la consommation vers le secteur « recyclage » : ressourceries, vêtements revendus….

– soutenir la création de magasins citoyens ou coopératifs où les prix de la qualité seront très accessibles…(2017-2019)

– demander des subventions pour financer un bonus à la conversion de 50 % pour les personnes au budget contraint… c’était le Bonus Social ! (2019-2021)

– mettre en place un système redistributif inspiré de la Sécurité Sociale de l’Alimentation : c’est Soli’doume !

Vous trouverez ici nos règles concernant l’utilisation du fonds de réserve.